Deux ans ?
Par Paul Schweitzer |
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avec l'aimable autorisation de la revue
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La majorité des apiculteurs, même petits, commercialisent au moins une partie de leur production. La D.L.U.O. ou date limite d’utilisation optimale est une des mentions devant obligatoirement figurer sur l’étiquette. Il ne s’agit pas d’une date de péremption. Tout miel peut être consommé sans risque après cette date. D’une certaine façon, il s’agit d’une sorte de garantie pour le consommateur, le vendeur, apiculteur ou commerçant, garantissant à ce dernier que le miel aura, au moins jusqu’à cette date, conservé ses qualités et ses caractéristiques sensorielles. L’usage ou plutôt l’habitude fait que, le plus souvent, à tort ou à raison, ce soit une date de deux ans qui soit retenue. À tort ou à raison, parce que, contrairement à ce que beaucoup croient, aucune disposition légale ne fixe une date de deux ans : certains miels se conservent moins longtemps d’autres plus… S’il existe des miels qui ne peuvent prétendre à une DLUO de plus de 6 mois, l’expérience montre que les meilleurs peuvent prétendre quelquefois se garder 5 ans voire plus. Mettre une DLUO de 2 ans pour un miel qui se conserve 5 ne pose pas de problème, mais s’il ne se conserve que 6 mois, votre responsabilité est engagée.
Quels sont donc les critères à retenir pour donner cette garantie de qualité aux consommateurs ? La réponse est assez simple : jusqu’à la DLUO le miel :
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Ne doit pas avoir fermenté ; |
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Respecter toujours les critères de qualités légaux, tout particulièrement en ce qui concerne les indices de vieillissements, teneur en HMF et activités diastasiques ; |
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Avoir conservé les caractéristiques sensorielles qui en font sa spécificité. |
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Date de création : 19/01/2011 @ 15:55 Dernière modification : 19/01/2011 @ 15:57