La reine
Elle doit être jeune. Elle se prépare tout doucement à l' arrivée de l'automne.
Les jours diminuent et son horloge interne lui marque les heures prochaines du repos hivernal.
Les ouvrières
Pour elles surtout, la période devient importante.
Dès ce mois, la colonie commence jusqu'à l'automne, l' élevage d'abeilles à vie plus longue que pour celles de printemps. Elles seront aptes à assurer les soins de nourrices, auprès des nouvelles larves qui vont naître déjà en fin des grands froids, parfois en janvier, toujours en février et mars.
Les jeunes abeilles d'août-septembre se régalent du pollen que leur présentent les fleurs automnales. Le couvain diminuant très fortement, les glandes pharyngiennes et les corps adipeux conservent leurs réserves auxquelles s'ajoute le sirop de nourrissement au sucre, facteur supplémentaire d'un poids élevé et d'une vie plus longue que celle des abeilles de printemps.
L'apiculteur
Après la récolte, remplacer les reines âgées de 2 ans, surtout dans les ruches soumises à l'apiculture intensive.
Egaliser les populations.
Commencer le nourrissement d'hiver sitôt après la dernière récolte, au plus tard le 15 août. (C'est une recommandation de Von Frish en 1944 ; d'après cet auteur, l'opération de nourrissement doit être terminée pour le 15 septembre.
Un léger stimulant avant nourrissement massif se donnera en présence nécessaire de pollen et d'eau, pour assurer un dernier bon élevage d'ouvrières.
Enfin, rétrécir le trou de vol, pour éviter le pillage, pour empêcher l'entrée dans la ruche des petits rongeurs et des insectes avides de nourriture ou de tièdeur.
Luc VANLANDUYT du site http://lerucher.ibelgique.com