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Date de création : 15/02/2007 @ 17:19 Dernière modification : 21/11/2007 @ 19:33 Imprimer l'article   Hyperlien
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Date de création : 21/11/2007 @ 19:41 Dernière modification : 22/11/2007 @ 10:24 Imprimer l'article   Hyperlien
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Date de création : 22/11/2007 @ 10:22 Dernière modification : 10/07/2014 @ 11:09 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Dans la ruche
Fermer Pourquoi les alvéloles sont-elles hexagonales ?
POURQUOI LES ALVEOLES SONT-ELLES HEXAGONALES ?
Jean LACUBE, revue Abeilles et Fleurs
Ce matin j’explore avec mes antennes le fond d’une alvéole. Je me surprends de toutes les ingéniosités que mes sœurs ont déployées. Judicieuse cette inclinaison ! Juste suffisante pour que le nectar ne coule pas. Certes la tension superficielle y contribue. Surprenant également d’avoir mis en opposition non pas une autre alvéole au risque d’un affaissement du fond, mais les cloisons de trois autres par un simple décalage. Pas étonnant que les hommes soient intrigués par notre organisation.
A périmètre égal, un carré est-il plus grand qu’un rectangle ?
La supposition d’une certaine intelligence de l’abeille a été longuement débattue et je ne suis pas sûr que tous les apiculteurs se satisfassent des dernières réponses de la science. Pour les mêmes raisons, la forme des alvéoles a toujours été l’objet de débats animés et d’une littérature abondante déjà bien avant Pappus, Kepler, Darwin, Buffon et j’en oublie ; la question principale étant : les abeilles ont-elles un sens inné de la géométrie, ont-elles donné volontairement aux alvéoles une forme hexagonale par souci d’économie de la cire afin de stocker un maximum de miel avec un minimum de cire ?
rect.png

La réponse serait-elle au bout de nos doigts ? Avec quatre doigts ou quatre bâtons et une ficelle nouée à ses deux extrémités nous pouvons dessiner dans l’espace des quadrilatères réguliers (fig.ci-contre).carre.png


Le périmètre de ces quadrilatères, matérialisé par la ficelle, est constant puisque la longueur de la ficelle (maintenue tendue) ne peut varier. Après avoir dessiné un rectangle (à gauche), dessinons un carré dans l’espace (à droite). Si nous comparons les deux quadrilatères, quel est celui dont la surface est la plus grande ? A périmètre égal la surface d’un rectangle est-elle différente de celle d’un carré ? La réponse est oui ; aussi surprenant que cela puisse paraître, nous allons le constater par nous-mêmes.
L’aspect économique
Soyons concret. Si vous disposez d’une certaine quantité de moellons ou de briques pour construire un cabanon, essayons de savoir si une construction à base carrée est plus grande qu’une construction à base rectangulaire (à périmètre, hauteur et nombre de moellons constants).
La surface d’un quadrilatère est égale au produit de L x l. En algèbre, et plus précisément dans le cadre de l’étude de la variation d’une fonction, le produit de deux nombres (L x l) de somme constante est maximum quand ces nombres sont égaux soit L = l , (cf. ALGEBRE de MAILLARD et MILLET, Hachette). Le produit étant la surface du quadrilatère et la somme étant le périmètre : à périmètre constant une surface de quadrilatère est à son maximum quand les deux côtés sont égaux.
Le tableau ci-dessous nous permet de comprendre, d’une part, que le fait de tendre vers l’égalité des côtés a pour effet d’augmenter la surface sans modifier le périmètre. Une forme ramassée est d’une capacité de stockage plus grande qu’une forme allongée (ce qui est vrai pour une surface l’est pour un volume).
D’autre part, toujours à périmètre constant, l’augmentation du nombre de côtés, jusqu’à l’infini, pour en arriver au cercle, en passant par l’hexagone, l’octogone, le décagone et le dodécagone, a pour effet d’augmenter également la surface.
Formes
Cotés
Nbr cotés
Périmètre
Surface
Quadrilatère rectangle allongé
5 m x 1 m
4
12 m
5 m2     
Quadrilatère rectangle ramassé
4 m x 2 m
4
12 m
8 m2     
Quadrilatère carré
3 m x 4 cotés
4
12 m
9 m2  
hexagone
2 m x 6 cotés
6
12 m
10,4 m2  
Cercle
rayon = 1,91 m
Infini
12 m
11,5 m2  
 
A l’inverse, toujours à périmètre égal, la surface peut devenir nulle si la largeur devient nulle. La longueur devient égale à un ½ périmètre.
En résumé, si la surface augmente en tendant vers l’égalité des côtés et par l’accroissement du nombre de côtés, la surface la plus grande est obtenue avec un cercle. Un volume maximum est obtenu avec un cylindre.
Mais les cylindres, même en quinconce, laissent des vides entre eux ; d’où une perte de place. Nous connaissons le problème du rangement des bouteilles. Mais, faire en série des bouteilles de section hexagonale, pose quelques problèmes. Ce qui n’est pas le cas du travail d’autres matières comme le bois, le ciment ou la cire.
Ainsi, si les abeilles sont vraiment soucieuses d’économiser la cire, il paraît évident que l’hexagone soit la forme idéale ?
Mais il convient d’être prudent. Devons-nous refuser toutes les autres explications du moment que l’une d’elles semble nous satisfaire. Pour BUFFON, nos abeilles sont un exemple d’organisation mais il faut nous garder de trop d’enthousiasme. Deux autres explications s’imposent peu à peu. Que devient le souci d’économie ? Pour ERASMUS BARTHOLIN, cette forme hexagonale serait le résultat inéluctable de l’action opposée de pressions égales exercées simultanément, ce qui expliquerait la forme anarchique des cellules périphériques. Pour D’ARCY-THOMPSON, il est probable que, si cette explication est à retenir, d’autres explications seraient liées aux propriétés des matériaux. En effet, la cire passe par un état semi-fluide soumis par la suite à une chaleur importante.
De l’aspect économique à l’aspect physique
Soyons prudents. Il ne semble pas aussi évident que le choix de la forme soit le simple fait du souci de l’économie de cire, si ce n’est, peut-être la conséquence naturelle du principe du minima. Il semblerait plus probable que ce soit la conséquence de la physique des matériaux ou plus vraisemblablement des forces opposées et égales de constructions des abeilles.
Longtemps l’idée d’économie prévalut, ainsi que le déclarait DARWIN : «...la sélection naturelle ne pouvait pas conduire à une plus grande perfection architecturale ; car la construction de chaque rayon de la ruche, autant que nous puissions le voir, est un modèle de perfection dans son souci d’économiser le travail et la cire... ». Suivant D’ARCY-THOMPSON, DARWIN aurait prêté trop d’attention à ce souci d’économie.
En fait, au risque de décevoir, si nous observons une construction d’une cellule isolée, comme c’est le cas d’une cellule royale, la qualité n’est guère remarquable tant la forme est aléatoire. C’est également le cas des cellules en périphérie des rayons. Pourquoi le souci d’économie serait-il différent en bordure ?
Pourtant, dans la 7e édition de son ouvrage, le Dr Karl von FRICH, prix Nobel de Médecine, donne sa préférence à l’économie « ..les abeilles ont donc trouvé la meilleure forme et la plus économique qui se puisse concevoir. Quant à savoir comment... ». Pappus l’Ancien affirmait que l’abeille était pourvue d’un certain sens de la géométrie. Kepler allait jusqu’à affirmer que les abeilles étaient douées d’une âme et, de ce fait, capables de raisonner avec la géométrie.
L’aspect physique
D’ARCY-THOMPSON, professeur de zoologie en Ecosse, dans son ouvrage « Formes et croissances » Édition du Seuil, va beaucoup plus loin : il nous démontre au contraire que la régularité que l’on observe d’ordinaire au coeur des rayons serait le résultat du jeu atomique de certaines forces physiques. Dans d’autres milieux que celui de la ruche on peut observer cette même forme d’hexagone. En effet si l’on maintient des bulles de savon dans un verre, les bulles se rejoignent trois par trois avec des angles proches de 120°. Au centre du rayon on peut observer les mêmes dispositions. Quand les sols argileux se rétractent lors d’une grande sécheresse on peut faire la même observation. Dans les coulées volcaniques on remarque également ces orgues de forme parfois hexagonale.
Pour des formes sphériques ou cylindriques, comme des grains de sable, si l’on considère un seul plan, on observe qu’un arrangement maximum conduit a un milieu hexagonal tendant vers une densité maximale.
Autre exemple : prenons plusieurs balles de tennis, entourons les sur une seule épaisseur avec une ceinture. Tout en serrant de plus en plus fortement la ceinture, maintenons les balles dans un même plan, plaquées sur une surface plane. Les points de contact de ces balles qui s’écrasent, vont tendre vers des droites de contact. L’angle de ces droites est aussi de 120°. Si nous considérons le plan commun de ces droites, les cercles se transforment progressivement en hexagones. Dans cet exemple, la force développée est celle produite en serrant la ceinture.
Dans la ruche, les alvéoles initialement circulaires deviendraient hexagonales sous l’effet des contraintes développées par les abeilles, contraintes opposées et égales pour repousser la matière là où les vides subsistent. La formation en polygone se fait sous l’effet d’interactions et leur transformation en hexagone lorsqu’ils sont soumis à cet environnement où toutes les conditions sont parfaitement symétriques. Dans tous les autres milieux, en périphérie, là où il n’y a pas uniformité des pressions, on ne retrouve pas cette régularité des formes que l’on observe au centre. Ceci est vrai pour les bulles de savon ou les sols argileux qui après avoir été saturés sont soumis à un grande sécheresse.
ERASMUS BARTHOLIN serait un des premiers à avoir donné un nouveau sens à la forme des cellules.
Le principe du minima
La notion d’économie, ou plutôt, le principe du minima est probablement la toile de fond de ces explications, mais ce principe ne peut expliquer à lui seul cette forme géométrique. Certes, REAUMUR prétend que tous les phénomènes reposent sur un principe de configuration minimale, dont le corollaire est une économie de matériau. En ce point, le milieu des abeilles rejoint les autres milieux qu’ils soient animal, végétal, minéral avec toutes leurs curiosités géométriques naturelles. En cela la position ERASMUS BARTHOLIN semble la plus probable. Le monde des abeilles a pu laisser croire à une intelligence où la maîtrise de la géométrie n’en serait qu’un des reflets ; et pourtant tout porte à en douter.
Ce ne serait pas le souci d’économie, qui supposerait un sens inné de la géométrie, mais le principe naturel du minima qui aurait conduit à ce système d’arrangement hexagonal. Cette hypothèse semble la plus vraisemblable.
Concepts mathématiques
Parmi toutes ces hypothèses, laquelle choisir ? Quelques concepts mathématiques et quelques principes dynamiques peuvent-ils venir en aide aux naturalistes ainsi que nous l’explique dans un style merveilleux et suranné  D’ARCY-THOMPSON. Il a su donner une explication là où les divagations allaient bon train :
« je pense que je suis capable de comprendre une part de la beauté et de l’utilité des mathématiques. Je sais que dans l’étude des choses matérielles, le nombre, l’ordre et la position constituent la triple clé de la connaissance exacte ; que dans les mains d’un mathématicien, ces clés donnent accès aux grandes lignes d’un schéma de l’Univers ; que le carré et le cercle nous aident, comme le charpentier d’Émile Verhaeren, à concevoir les lois indubitables et fécondes qui sont les règles et la clarté du monde »
Il ne manque pas, dans son ouvrage, d’attirer notre attention sur de curieux constats, comme le fait qu’en doublant sa longueur un poisson multiplie son poids par huit, ou qu’il double son poids s’il s’allonge de 25 %. Autre constat : une poutre de 1,80 m s’affaissera 1800 fois plus sous l’effet de son poids qu’une allumette de 5 cm de long. La Fontaine su le narrer en des termes plus poétiques dans la célèbre fable : Le chêne et le roseau.
Attention aux vérités trop bien ficelées
Ces différentes interprétations sur la forme des cellules d’abeilles nous montrent que la rigueur scientifique n’a pas toujours été de règle. Les apiculteurs, soucieux de mieux connaître leurs chères butineuses, s’interrogent devant les nombreuses contradictions. La cotation du fond des alvéoles en est une autre illustration.
MARALDI, REAUMUR ou KOENIG prétendaient que le fond d’une alvéole est composée de trois faces en losange. Cette forme permet l’emboîtage souhaité. La première mesure des angles obtus et aigus de ces losanges est attribuée à MARALDI : 109 ° 28 ’ et de 70 ° 32 ’. Puis ce fut REAUMUR qui pensait que la valeur de ces angles répondait au souci d’économie de cire. Le mathématicien fut chargé de calculer une solution architecturale optimale où la cire serait économisée au maximum : ses résultats révélèrent des écarts de 2 ‘ qui s’avérèrent par la suite être une erreur due à l’imprécision d’une résolution mathématique. Nombreux sont les articles écrits sur la valeur de ces angles. Et pourtant, la réalité est tout autre. A présent, nous savons que le fond des alvéoles est hémisphérique.
Ces investigations qui peuvent nous sembler puériles nous valurent une intervention célèbre de FONTENELLE, secrétaire perpétuel qui, exaltant les prouesses des abeilles, déclarait en 1739 : « la grande merveille est que la détermination de ces angles passe de beaucoup les forces de la Géométrie commune et n’appartient qu’aux nouvelles méthodes fondées sur la théorie de l’infini. Mais à la fin les abeilles en sauraient trop, et l’excès de leur gloire en est la ruine. Il faut remonter jusqu’à une intelligence infinie, qui les fait agir aveuglément sous ses ordres, sans leur accorder de ces lumières capables de s’accroître et de se fortifier par elles-mêmes, qui font l’honneur de notre Raison »… FONTENELLE déniait toute intelligence aux abeilles, mais convenait cependant qu’elles faisaient aveuglément usage des mathématiques les plus sophistiquées sous l’influence d’un commandement divin…Certains allant jusqu’à affirmer que les abeilles avaient trouvé la bonne solution là où les mathématiciens, comme KOENIG, avaient échoués...
Points de vue récents
D’après D’ARCY-THOMPSON, il semblait bien que l’architecture des alvéoles résulte de certaines forces physiques, d’un équilibre des pressions par le fait que les abeilles construisent ensemble les alvéoles en opposant leur force dans un environnement de symétrie parfaite. Il est vraisemblable que d’autres forces seraient à attribuer aux propriétés des matériaux. Compte tenu que la cire passe par un état semi-fluide soumis à une chaleur importante voisine de 40°, les tensions symétriques auxquelles sont soumis les matériaux semi-fluides, seraient suffisantes pour que le système parvienne à un état d’équilibre.
Le principe du minima de REAUMUR avec son corollaire sur l’économie de matériau est très certainement le lien entre ce qui a pu être dit dans le passé et ces nouvelles interprétations de BUFFON, D’ARCY-THOMPSON et ERASMUS BARTHOLIN.
Nos abeilles restent cependant un exemple d’organisation, mais comme le soulignait BUFFON gardons-nous de trop d’enthousiasme. Ces alvéoles régulières et bien “calculées” se retrouvent également dans le monde minéral et végéta :l
« chaque abeille cherche à occuper le plus d’espace possible dans un espace donné...les abeilles sont dit-on, plus ingénieuses que les guêpes, que les frelons, etc., qui savent aussi l’architecture, mais dont les constructions sont plus grossières et plus irrégulières que celles des abeilles : on ne veut pas voir, ou l’on ne se doute pas, que cette régularité, plus ou moins grande, dépend uniquement du nombre... plus elles sont nombreuses, plus il y a de forces qui agissent également et s’opposent de même, plus il y a par conséquent de contraintes mécaniques, de régularité forcée et de perfection apparente dans leur production ».
Analyse 2004
Jürgen TAUTZ dirige le groupe de recherches sur l’abeille de Würzburg. Christian Pirk, .Randall Hepburn, Sarah. Radloff & Jürgen TAUTZ ont publié leurs travaux dans : « Naturwissenschaften » (Springer éditeur) 91-7, juillet 2004 ( édition papier) et Springer Link  juin 2004 (éd. online) « Runde Rohlinge und Bienewärme ergeben perfekte Waben » - Prof. Dr. Jürgen TAUTZ , tél : 0049 931 888-4319 e-mail : tautz@bio-zentrum.uni-wuerzburg.de
Pour Jürgen TAUTZ , ce sont les recherches sur les organes sensoriels des abeilles qui ont permis ces découvertes. On savait déjà que les antennes sont des instruments de mesure très précis, utilisés pour établir l’épaisseur des parois : de 0,07 mm. On savait aussi que le sens de la pesanteur des abeilles joue un rôle dans cette construction.
Mais comment arrive-t-on à cette géométrie des cellules ? Les chercheurs allemands Christian Pirk et Jürgen TAUTZ (Würzburg), avec les Sud-Africains Randall Hepburn et Sarah Radloff (Rhodes University), ont montré que les abeilles se contentent de bâtir d’amples cylindres bien ronds. Mais pendant qu’elles travaillent la cire, elles en montent la température jusqu’à 40°C . La cire commencera alors à fondre et prendra la forme la plus « économe » en termes d’énergie : l’hexagone.
« La simulation est possible », explique Pirk. « De fins cylindres de cires mis en contact les uns avec les autres et chauffés, prennent tout naturellement la forme d’hexagones bien réguliers comme on en voit sur un rayon. » Les abeilles utilisent tout simplement quelques principes de Physique.
Les chercheurs ont aussi tordu le cou à une autre idée. Si on regarde le fond d’une cellule, on peut croire y voir trois triangles comme si des parallélogrammes s’emboîtaient. En fait, c’est une illusion d’optique qui provient de la seule disposition des cellules de l’autre face du cadre, vues à travers celles du coté où on regarde. Dans la réalité, le fond de chaque cellule construite par les abeilles est hémisphérique.
Conclusion
 
Régularité forcée, perfection apparente, serait ce le mot de la fin ? Et alors ? Devons-nous pour autant ne pas avoir d’admiration. Certes nos abeilles n’ont pas de calculateur à disposition, pourtant personne ne remet en cause leur génial sens de l’orientation, mais la perfection est bien là et peu importe le moyen qui y conduit. Leur force vient de leur nombre ; en cela l’homme n’a rien inventé. Une abeille isolée n’est pas grand chose même si c’est déjà une petite usine à elle seule. Sans une population importante elles ne passeraient pas l’hiver, elles ne pourraient se départager pour essaimer, elles ne pourraient stocker leurs récoltes avec efficacité sans compter les attaques dont la force vient également du nombre.

Date de création : 19/10/2010 @ 17:59 Dernière modification : 21/10/2010 @ 11:42 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Le miel que nos abeilles nous offrent !
Fermer Comment évolue le HMF de notre miel ?

L'H.M.F. et les miels
Paul SCHWEITZER, CETAM Lorraine, Laboratoire d’Analyses et d’Écologie Apicole
1A, rue Jean-Baptiste-de-la-Salle, F-57310 GUENANGE - FRANCE
Email : cetam@club-internet.frv

avec l'aimable autorisation de la revue Abeille de France 
 
hmf.gif
L’HMF est l’abréviation usuelle du 5-HydroxyMéthyl-2-Furfural. Sous cette dénomination se cache un dérivé de déshydratation des sucres.

Ainsi le chauffage du sucre du commerce (le saccharose) dans une casserole pour produire du caramel est une déshydratation dont un des premiers intermédiaires est justement l’HMF. Tous les produits alimentaires sucrés et chauffés contiennent cette substance qui, à ces doses, ne présente pas pour l’homme de toxicité particulière.

Ni les nectars ou miellats, ni les miels frais ne contiennent de l’HMF. Contrairement aux amylases et à d’autres substances présentes originellement dans les miels, la teneur en HMF n’est donc pas une propriété intrinsèque des miels. On ne peut donc pas l’utiliser comme moyen pour en déterminer l’origine botanique et cela bien que certains miels « prennent » plus facilement de l’HMF que d’autres. Par contre, l’HMF est une excellente méthode pour en apprécier la qualité. Même non chauffés, les hexoses contenus dans les miels se transforment en HMF au cours d’un processus de vieillissement naturel. Sa teneur est donc un très bon indice de dégradation.

maindLire la suite ici


Date de création : 16/01/2011 @ 19:03 Dernière modification : 16/01/2011 @ 19:49 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer La fermentation, le vieillissement de notre miel ???
 
Deux ans ?
Par Paul Schweitzer
 

avec l'aimable autorisation de la revue
L'Abeille de France


punaise.gif (183 octets)La majorité des apiculteurs, même petits, commercialisent au moins une partie de leur production. La D.L.U.O. ou date limite d’utilisation optimale est une des mentions devant obligatoirement figurer sur l’étiquette. Il ne s’agit pas d’une date de péremption. Tout miel peut être consommé sans risque après cette date. D’une certaine façon, il s’agit d’une sorte de garantie pour le consommateur, le vendeur, apiculteur ou commerçant, garantissant à ce dernier que le miel aura, au moins jusqu’à cette date, conservé ses qualités et ses caractéristiques sensorielles. L’usage ou plutôt l’habitude fait que, le plus souvent, à tort ou à raison, ce soit une date de deux ans qui soit retenue. À tort ou à raison, parce que, contrairement à ce que beaucoup croient, aucune disposition légale ne fixe une date de deux ans : certains miels se conservent moins longtemps d’autres plus… S’il existe des miels qui ne peuvent prétendre à une DLUO de plus de 6 mois, l’expérience montre que les meilleurs peuvent prétendre quelquefois se garder 5 ans voire plus. Mettre une DLUO de 2 ans pour un miel qui se conserve 5 ne pose pas de problème, mais s’il ne se conserve que 6 mois, votre responsabilité est engagée.

Quels sont donc les critères à retenir pour donner cette garantie de qualité aux consommateurs ? La réponse est assez simple : jusqu’à la DLUO le miel :

puce Ne doit pas avoir fermenté ;
puce Respecter toujours les critères de qualités légaux, tout particulièrement en ce qui concerne les indices de vieillissements, teneur en HMF et activités diastasiques ;
puce Avoir conservé les caractéristiques sensorielles qui en font sa spécificité.

 maind  Lire la suite


Date de création : 19/01/2011 @ 15:55 Dernière modification : 19/01/2011 @ 15:57 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Obligation administrative ou devoir de l'apiculteur ?
Fermer Déclaration de rucher
La déclaration doit être faite dans l'année calendaire (du 1er janvier au 31 décembre) et  sera valide pour toute la durée de votre activité d’apiculteur jusqu'à la prochaine déclaration à faire "l'année suivante". wink




Date de création : 22/11/2007 @ 10:33 Dernière modification : 01/08/2010 @ 09:57 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Registre d'élevage
N'oubliez pas que le registre d'élevage est obligatoire pour tous les apiculteurs
qui distribuent (même gratuitement) leur miel (même à sa famille) ......

Date de création : 22/11/2007 @ 11:23 Dernière modification : 10/01/2009 @ 17:59 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Implantation d'un rucher
 ...../....
Article 1er
Les ruches ne doivent pas être placées à moins de 10 mètres de la voie publique et des propriétés voisines sauf s’il s’agit d’habitation à caractère collectif (Hôpitaux- Ecoles - Casernes, etc.) ou la distance est alors d'au moins 50 mètres.

---> ....Lire la suite dans notre article ici


Date de création : 03/10/2008 @ 10:53 Dernière modification : 20/11/2008 @ 10:27 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Obtenir un SIRET pour la déclaration 2010
La nouvelle "Déclaration de  détention et d’emplacement de ruchers" 2010
impose d'avoir

•  soit un NUMAGRIT  (consommation et distribution strictement familiale)
•  soit un SIRET     dans tous les autres cas de figure    


Si vous avez besoin d'un SIRET allez voir l'article ici

 cry********* cry

Date de création : 26/01/2010 @ 18:04 Dernière modification : 01/08/2010 @ 09:59 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer La propolis produit de la ruche
Fermer Histoire, composition, propriétés et usages ?

Synthèse de Lise Fauliot et Jean Lacube

suivant les travaux d'Eric Debuyser et d'Eric Arvouet


La propolis est connue et utilisée depuis l'antiquité. Les Perses, les Grecs, les Romains et les Incas l'ont utilisée pour ses propriétés biologiques. A Rome au 1er siècle avant J.C. la propolis se vendait plus cher que le miel sur la voie sacrée. Chaque légionnaire romain en emportait au moment des campagnes militaires. Avicenne au XIème siècle note que la propolis " a qualité d'éliminer les pointes de flèches et d'épines et de nettoyer ".

En France le terme de propolis apparaît dans les écrits d'Ambroise Paré au XVIe siècle.

A la fin du XIXe siècle en Russie et en Allemagne, il y a un grand marché de la propolis, utilisée en remède populaire comme anti-infectieux, cicatrisant, adoucissant, anti-inflammatoire sous forme d'onguent, d'emplâtre, de lotion, de fumigation.

Plusieurs auteurs ont démontré que la propolis, en plus de la climatisation du nid sert à consolider les alvéoles et à la défense mécanique de la ruche par réduction du trou de vol et à embaumer les cadavres des petits prédateurs. On pressent déjà à cette époque la défense biochimique de la colonie grâce aux substances résineuses et balsamiques de la propolis qui seront nommées plus tard "substances antibiotiques". Ces usages courants en médecine humaine se sont transmis jusqu'à nos jours.

Le grand mérite d'Eric DEBUYSER et d'Eric ARVOUET, auteurs de deux thèses sur la propolis, est d'avoir rassemblé les connaissances et recherches faites par différents chercheurs. Le but de ce résumé est de faire partager à tous le résultat de leurs études.

Le mot propolis vient du grec : Pro qui signifie en avant et Polis qui signifie la ville ou la cité. A l'époque d'Aristote, on l'appelait "les larmes des arbres". Le mot propolis désigne un ensemble de substances résineuses, gommeuses, balsamiques, recueillies par les abeilles à partir de plantes, d'arbres, de bourgeons d'arbres tels que les peupliers (Populus sp.), les bouleaux (Betulus sp.), les aulnes (Alnus sp.), les marronniers d'Inde (Aesculus hippocastanum L.), les frênes (Fraxinus excelsior L.), les saules (Salix sp.), les épiceas (Picea sp.), les chênes (Quercus sp.). Les ruchers installés dans des zones déboisées risquent de manquer de matière première pour la propolis et de souffrir en conséquence de maladies telles que la loque.

Selon sa provenance, la couleur de la propolis varie du jaune au brun foncé, coloration due à la présence d'un pigment : la  chrysine. Ce dernier est aussi responsable de la coloration jaune de la cire et du miel. De dure à cassante à froid, la propolis est malléable à 20° C. Sa saveur est âcre ou amère. Son odeur agréable, de miel et de cire s'ajoute à l'odeur d'origine des bourgeons. Les abeilles les plus âgées, aux glandes cirières atrophiées sont chargées de la ramener à la ruche, à la fin de la miellée, à l'approche de l'automne, en vue de l'hivernage. Cette quête a lieu aux heures chaudes de la journée quand les substances ramassées sont plus malléables. Les sécrétions salivaires des abeilles transforment cette résine en propolis. Elle servira à lisser les parois de la ruche, maintenir l'étanchéité et enduire les alvéoles avant la ponte de la reine.

La récolte de la propolis se fait actuellement avec des grilles spéciales, ce qui donne une propolis de qualité . La propolis se conserve dans des récipients opaques, à l'abri de la chaleur, l'efficacité la meilleure étant obtenue avec la propolis fraîche . La propolis est soluble partiellement dans de nombreux solvants dont l'éthanol. Cet extrait a un Ph voisin de la neutralité.

Composition de la propolis
La composition de la propolis est variable selon son origine botanique. Une quarantaine de composants sont connus. Recueillie dans les ruches, la propolis contient 50 à 55 % de résines et de baumes, 20 à 35 % de cires, 5 à 10 % d'huiles essentielles, 5 % de pollen, 5 % de matières diverses d'origine organique et minérale.
Les composés aromatiques sont composés par :
  • Des flavanoïdes (flavanols et flavones, flavanones) :
    • Quercetol,
    • galengol (ou trihydroxy-3,5,7 flavone),
    • chrysol,
    • tectochrysol,
    • pinocembrol
  • Des acides aromatiques et phénols (acides et alcools cinnamiques et leurs dérivés) :
    • Acide benzoïque et ses dérivés,
    • dérivés du benzaldehyde.
  • Des composés terpéniques :
    • Betabisabolol,
    • alpha acetoxy-butulenol.
  • Autres composés :
    • Acides gras,
    • triglycérides phénoliques,
    • acides aminés (arginine, proline),
    • vitamines (A, B1, B2, B6, C, E, PP),
    • oligo-éléments (Mn, Cu, Fe, Ca, Al, Si, Vu, Sr, Pb, Ni, Cr, Ti).

Propriétés et usages de la propolis
La propolis ne peut être utilisée brute. Il faut préparer des extraits par différentes méthodes d'extraction pour obtenir un maximum de principes actifs qui servent aux préparations pharmaceutiques.

Les propriétés antibiotiques de la propolis sont engendrées par la présence de composés à activités anti-bactériennes, antivirales et antifongiques. Les rayons d'une ruche ne contiennent pratiquement pas de bactéries parce qu'ils sont protégés par la fine pellicule de propolis, comme l'a démontré VHITE en 1906. KILVARINA en 1948 prouve que le bacille pyocyanique est tué en 3 h par la présence de propolis fondue. LAVIE en 1960 publie des travaux sur les propriétés anti-bactériennes de la propolis. L'emploi d'extraits de propolis, dans certains cas d'infection bactérienne, ne laisse pas apparaître de résistance. L'activité anti-bactérienne de la propolis est liée à la présence des substances flavanoïdes tels que le galengol qui inhibe la croissance des différents micro-organismes. Le deuxième flavanoïde est le pinocembrol. Le chrysol et le tectochrysol n'ont pas d'activité anti-bactérienne. Les acides caféiques et féruliques participent à l'action anti-bactérienne. L'étude in vitro du pouvoir inhibiteur de la propolis fait apparaître l'étendue de son spectre antibiotique.

Les propriétés antifongiques de la propolis exercent une nette inhibition des levures pathogènes, c'est ce qui permet aux cadavres des petits prédateurs présents dans la ruche de ne pas moisir. Les composés antimycosiques de la propolis sont la pinocembrine, l'acetate 3 pinobauksine, l'esther benzyl acide coumarique, l'acide caféique, la sakureneline, le xanthorrheol. Ces produits entrent dans la préparation des onguents.

Les substances antivirales de la propolis sont l'apigénol et l'acacétol ainsi que certains flavanoïdes.

Les propriétés anesthésiques locales de la propolis sont dues à l'huile essentielle, la pinocembrine et les esthers de l'acide caféique.

C'est le bisalobol qui est responsable de l'activité anti-inflammatoire de la propolis.

L'effet cicatrisant des préparations à base de propolis sur les blessures et la régénération des tissus est connue depuis longtemps.

Les propriétés spasmolytiques, de protection capillaire et de réduction de l'agrégation des cellules sanguines sont dues à la présence des flavanoïdes. Le Quercetol, le kampferol et l'acacetol étant responsables de l'activité antispasmodique.

La propolis en thérapeutique humaine est surtout utilisée dans les pays de l'est.

En ORL, elle constitue un médicament complémentaire. En Otologie, dans certaines otites purulentes elle permet souvent la régression et le tarissement des suppurrations.

Le pouvoir anti-bactérien de la propolis envers les coccis gram+ est utilisé contre la carie dentaire dans des produits masticatoires.
La propriété anesthésique locale de la propolis, jointe à l'activité antibiotique est mise à profit dans les soins des paradonpathies (affections de l'articulation alvéolo-dentaire).

L'effet anesthésique de la propolis, par une pulvérisation hydro-alcoolique, est un précieux adjuvant dans les pharyngites chroniques à déglutition douloureuse.

 Une solution hydro-alcoolique de propolis traite les aphtes. La propolis peut servir de pansement biologique sur toutes les lésions de la cavité buccale.

La propolis, en combinaison avec d'autres médicaments, désodorise les exhalaisons désagréables de la rhinite ozène. Son pouvoir désodorisant peut être relié à l'action bactéricide et bactériostatique, ainsi qu'à sa forte odeur balsamique.

En homéopathie, le peuplier baumier (Populus candidans) : Dil 4H, est utilisé dans les cas de pharyngite aiguë, d'herpès labial et d'enrouement.

La propolis et les affections pulmonaires : sous forme d'aérosols de solution aqueuse à 10% la propolis traite certaines broncho-pneumonies en complément à l'antibiothérapie. Certains cas d'asthmes bronchiques infantiles s'améliorent par des pulvérisations de solution alcoolique de propolis émulsionnée dans une huile. Une équipe soviétique a employé la propolis pour traiter la tuberculose : associée à des anti-bactériens, elle contribue à la résorption des foyers et à la disparition des bacilles de koch.
En dermatologie : l'effet cicatrisant des préparations à base de propolis sur les blessures et la régénération des tissus est connu depuis longtemps (brûlures du second degré, eczémas, maladies d'origine staphyloccocique). Les surfaces d'ulcération sont diminuées par la Propolis.

Les propriétés antioxydantes des composants de la propolis, riches en doubles liaisons, sont exploitées dans les préparations dermocosmétologiques pour leur capacité antiradicalaire la participation des radicaux libres entrant dans le processus du vieillissement cellulaire ; l'extrait alcoolique de propolis apporte les substances nécessaires au maintien de la structure et des fonctions vitales de la peau.

Les onguents à base de propolis, maintenus plusieurs jours sous un pansement et renouvelé 3 à 6 fois, traitent les dermophyties et les hyperkératinoses des pieds.

La mylyt extrait de propolis à 10% dans l'Èthanol a été le sujet d'une étude clinique par des chercheurs allemands.

Une solution alcoolique de propolis avec un mélange de beurre a été employée avec succès pour traiter des ulcères gastriques.

Des patients souffrant de colite et de d'hypertonie intestinale ont étés soignés avec une solution alcoolique de propolis. Les propriétés antispasmodiques de la propolis sont dues à la présence des flavonoïdes.

L'effet thérapeutique sur l'hypertension par la propolis donne une diminution des céphalées et l'arrêt des vertiges, ainsi qu'une réduction des palpitations et des sensations de pesanteur.

Les propriétés anti-inflammatoires, anti-infectieuses et anesthésiques de la propolis peuvent êtres utilisées comme anti-hémorroïdaire.

Il est utilisé également en gynécologie en solution alcoolique de Propolis à 30 .

Dans le commerce des produits diététiques, la propolis est considérée comme un antibiotique naturel pour soigner les rhumes, maux de gorge et comme complément alimentaire en période de surmenage.

Autres usages de la propolis
La propolis est utilisée dans certaines provinces pour la fabrication des vernis, mélangée à de l'huile de lin et de cire. Les vernis utilisées par les grands luthiers du 18e siècle contribuaient à la sonorité exceptionnelle de leurs instruments (vernis à la propolis de la région de Crémone).

Le chauffage d’un mélange de cire et de propolis, utilisé par les abeilles donne un surnageant très aromatique appelé cire de propolis à grande plasticité servant de lut.

Le mastic à greffer peut être préparé avec de la propolis brute, de la cire, de l'huile minérale et un peu de poix de Norvège.

L'apiculteur sait aussi préparer un vernis de propolis pour protéger son enfumoir de la rouille et ajouter des morceaux de propolis au combustible pour apaiser ses abeilles. Brûlée, la propolis dégage des arômes délicats.

Conclusion
Parmi les nombreux  constituants identifiés dans la propolis , ce sont les flavanoïdes qui constituent le principal groupe, mais on ne sait pas exactement comment elle agit. Il serait nécessaire que les recherches soient poursuivies au point de vue analytique, pharmacologique et toxicologique.

smile    smile    smile
   

Date de création : 22/11/2007 @ 18:54 Dernière modification : 22/11/2007 @ 19:08 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Essaimage
Fermer Pourquoi si souvent ?

Marc91 nous pose un question :
"Je possède deux ruches, et chaque année j'ai droit à 3 ou 4 essaimages.
A quoi cela est-il dû, et comment faire pour le réduire?
Cordialement.
"

Expérience personnelle du Webmestre: 

"Comme toi, j'ai 3 ruches depuis quelques années et des essaimages quasiment systématiques tous les ans. 

Cherchant une réponse concrète,

  • j'ai abandonné la raison de la vieille reine, puisqu'après chaque essaimage une nouvelle reine est élevée,
  • la race des abeilles ne semble pas forcément en cause, car j'en ai changé plusieurs fois,
  • l'environnement du printemps (arbres, fleurs, champs, odeur ....) et les paramètres météorologiques variables chaque année sont à prendre en compte pour l'appréciation des cas d'espèces, évidemment,
  • sur le site Abeille du Forez  j'ai trouvé un superbe exposé (afficher ici) qui donne à réfléchir pour tes deux questions,
  • enfin notre président nous a donné quelques conseils pour la visite précoce de printemps dans son Édito Hiver 2008 (ici),

D'un point de vue pratique, le processus de déclenchement de l'essaimage qui nous occupe semble être principalement lié à un manque d'espace de la colonie dès que les premiers beaux jours arrivent.

En conséquence il faut naturellement visiter les ruches très tôt dans l'année (en respectant une température extérieure minimum le jour de la visite) et veiller à ce que le nourrissement de fin d'hiver s'accompagne de la pose d'une première hausse.

Tout autre commentaire sera bienvenu

 


Date de création : 26/05/2008 @ 10:53 Dernière modification : 06/10/2008 @ 15:54 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Le nourrissement des ruches
Fermer Quand et comment nourrir nos colonies ?
 Eh bien ! notre site vous propose une aide au nourrissement : lisez attentivement la Fiche Technique n°3 ici

Et d'autres nous ont déjà informés, allons voir ce qu'ils nous suggèrent :
  • Abeilles et Fleurs préconisent certaines étapes ici
  • Apiform pourquoi pas ?
  • Et même nos amis belges nous en parlent ici

Date de création : 06/10/2008 @ 13:36 Dernière modification : 01/08/2010 @ 10:05 Imprimer l'article   Hyperlien
Fermer Les prédateurs des abeilles
Fermer Qui perturbent la vie des colonies Article de C. Cohen, Président de l'A.D.A.I.F

 

Les prédateurs des Abeilles

Sphinx_a_tete_de_mort.jpg


Le « sphinx atropos », appelé aussi « sphinx tête de mort » en raison d’une marque caractéristique rappelant la forme d'une tête de mort sur la partie dorsale du thorax. Gros papillon de nuit qui entre dans les ruches pour se gaver de miel. Souvent ayant pris du volume, il éprouve des difficultés pour ressortir.

Polistes_sp_femelle.jpg



Le « philanthe apivore » est la seule guêpe solitaire à exclusivement chasser des abeilles.  La femelle fécondée chasse les abeilles sauvages ou domestiques en les paralysant, pour les donner à ses larves comme nourriture.



Araneus_diadematus_Gartenkreuzspinne_mit_Wespe.jpg



Certaines araignées,comme « l’épeire diadème», dévorent les abeilles qui se prennent dans sa toile   Le «thomisus onustus» et le«thomisus rotundatus», toutes deux araignées crabes, à l’affut dans les fleurs, attrapent les abeilles et autres insectes quand ils viennent butiner.

 

Mante_religieuse.jpg


La « mante religieuse» également appelée
« Prie-Dieu»,consomme quelques abeilles.

clairon-des-abeilles.jpg

Le « clairon des abeilles » appelé aussi
« loup des abeilles». Sa larve se développe
dans les ruches mal entretenues, dans les nids d’abeilles
solitaires, ou les colonies sauvages où elle se nourrit de larves. 
Elle peut faire de gros dégâts.

cetoine_doree.gif



On peut citer aussi le «cétoine» ou «scarabée», qui aime le miel.  dermestre.jpg


Le « dermeste», friand de lard s’attaque quelquefois à la cire,
le «mutila europea» parasite des colonies.


fourmis.jpg

Les «fourmis» sont souvent présentes dans les chapeaux de ruche, 
mais la cohabitation ne semble pas gêner les abeilles. 
Dans les mielleries, elles consomment le miel sur le sol mal nettoyé,
mais elles sont très gênantes si elles arrivent à entrer 
dans les récipients mal clos contenant du miel.

Vespa_crabo.jpg

Les «guêpes ». De nombreuses espèces dont  la guêpe commune, la guêpe germanique et le frelon «vespa crabo» sont les plus connues. 

Ces guêpes rôdent autour des ruches. Elles coupent les abeilles en deux et partent avec l’abdomen pour nourrir le couvain. Elles n’attrapent souvent que les abeilles en fin de vie et ne causent pas de dommage grave aux colonies. 

Tous ces insectes cohabitent depuis tellement longtemps avec les abeilles qu’un équilibre s’est installé qui permet à chacun de vivre sans problèmes.

Il faut absolument lire les «Souvenirs entomologiques» de Jean Henri FABRE  (1823 - 1915) qui ont été traduits dans quinze langues. Ces récits passionnants,  bien écrits, sont très faciles à lire. Homme de sciences, humaniste, naturaliste, entomologiste éminent, c’était également un écrivain passionné de nature et un poète. 

A titre anecdotique, on peut citer dans le règne végétal :

setaire_verticillee_plantule_gde.jpg

La « sétaire verticillée ou accroche-abeille ». C’est une graminée qui englue les insectes parfois les abeilles, dans un liquide visqueux qu’elle secrète.


dionee.jpeg

Citons aussi les plantes carnivores, la «drosera», et la «dionée gobe-mouche» qui littéralement mangent les insectes qui se posent sur leurs feuilles.
 




Et dans le reste du monde animal : 
hirondelle.jpeg
 
Les oiseaux, insectivores comme les hirondelles les attrapent en vol.
pivert.jpg




L’hiver, les piverts font des trous dans les ruches et se nourrissent des abeilles. Le froid amené par ces trous achève de tuer la colonie.


ours.jpeg
Les «ours» très friands de miel, font de gros dégâts dans les ruchers. Ils ne sont pas dérangés par les piqûres !!!





musaraigne.jpg

Également l’hiver, si les entrées de ruche ne sont pas réduites, les petits mammifères, « musaraignes », « souris », « mulots » installent leurs nids à l’intérieur. A la sortie de l’hiver, on trouve certaines ruches, où les abeilles cohabitent avec ces rongeurs, sans trop de problème, hormis l’odeur d’urine dégagée par le nid, qui rend le miel impropre à la consommation. Il faut déménager la colonie pour nettoyer et désinfecter la ruche.


Varroa_Mite.jpg


Plus grave, un acarien, le «varroa destructor». Importé d’Asie, par mégarde, dans les années 50, a progressivement envahi toute l’Europe. Il est arrivé en France en 1952. Le commerce et l’échange d’abeilles aidant, il est actuellement présent dans le monde entier sauf en Australie et en Nouvelle Zélande. On lui attribue une responsabilité importante dans la disparition des abeilles.
 


Dans l’ensemble, si une colonie est en bonne santé et dans un environnement sain, elle cohabite facilement avec tous ces prédateurs. 



vespa-velutina_2.jpg
Actuellement un autre insecte semble envahir la France. Il est arrivé d’Asie vers Bordeaux en 2002. Il se répand comme une tache d’huile. C’est le «frelon vespa velutina». Carnivore, il consomme l’abdomen des abeilles, mais ses colonies sont beaucoup plus importantes que celles du frelon commun (vespa crabo). 5 frelons mettent la colonie en danger, 30 la détruisent en 48 h. Contrairement aux abeilles asiatiques, les abeilles européennes ne savent pas se défendre.
 


Mais le pire des prédateurs, reste l’homme. Il est la cause principale de la disparition massive des abeilles, mais aussi des autres insectes pollinisateurs : papillons, bourdons, abeilles solitaires, etc…

L’utilisation massive des produits phytosanitaires, pesticides, insecticides, est très néfaste pour les insectes.

Il faut savoir que la consommation par l’homme, en particulier par les enfants, d’une alimentation contenant les résidus de ces traitements toxiques à des quantités infinitésimales, n’a jamais été évaluée sérieusement.

 

Pour l’A.D.A.I.F., Claude Cohen



Date de création : 07/06/2009 @ 17:37 Dernière modification : 07/06/2009 @ 19:26 Imprimer l'article   Hyperlien
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