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Politiquement la situation est incertaine quant à notre avenir. Apicolement la situation est incertaine à cause des traitements anti-varroas dont l’efficacité diminue et à cause du frelon asiatique qui décourage un certain nombre d’apiculteurs, sans oublier des conditions météorologiques imprévisibles.

L’apiculture est menacée, mais lors des manifestations auxquelles nous participons (Journée des Associations, Fête de la Nature, Fête de la Forêt, ...) les visiteurs manifestent de l’intérêt pour les abeilles et pour l’apiculture. Cela nous permet de remettre quelques idées à l’endroit : non, les abeilles ne cueillent pas le miel directement dans les fleurs ; non, le pollen ne sert pas à fabriquer le miel. Les jeunes enfants sont toujours fascinés par la ruchette d’exposition. Voir des abeilles en vrai qui bougent, suscite bien des questions : pourquoi cette abeille a-t-elle le derrière en l’air et la tête dans l’alvéole ? Pourquoi ces deux abeilles sont-elles face à face et font bouger leurs antennes ? Pourquoi cette autre abeille s’agite-t-elle frénétiquement sur le cadre ? Est-ce qu’elles peuvent sortir de la ruchette ? Est-ce qu’elles peuvent piquer à travers la vitre ?

On voit donc que la communication (enseignement) est importante et nécessite des personnes pour porter la bonne parole. N’hésitez pas à venir lors de ces manifestations pour donner un coup de main, car c’est un travail intense pour une personne seule pendant 6 à 8 heures.

Engagez-vous, engagez-vous, à nos côtés !

Cette année, à Grosbois, le frelon asiatique ne s’est pas trop manifesté, mais pour d’autres les attaques furent nombreuses. Nous ne pouvons que piéger au début du printemps pour éliminer un maximum de femelles fondatrices et ensuite développer durant l’été et l’automne les moyens de défense (muselières, filets, harpes, etc.). 

N’oublions pas le varroa qui est toujours là ! Après le traitement réalisé suite à la récolte, il est fortement conseillé de faire un traitement avec des produits à base d’acide oxalique pour limiter l’action de ce parasite. Ce traitement se fait en l’absence de couvain fin décembre, début janvier.

Malgré tous ces ennuis, il faut rester courageux dans l’adversité en développant une apiculture plus technique, comprendre ce qui se passe et ne plus se contenter de poser et d’enlever les hausses.

Si vous rencontrez des problèmes, consultez nos TSA, tous bénévoles, qui vous donneront le conseil adapté pour résoudre vos difficultés, en particulier celles liées au sanitaire.

Notre AG se tiendra cette année le samedi 30 novembre. Retenez cette date dans votre agenda pour y participer et retirer les produits sanitaires commandés sur votre fiche d’adhésion 2025.

 

Bon courage à tous et rendez-vous à l’AG le samedi 30 novembre 2024

Réservation au repas, cliquer ici, télécharger et imprimer

 

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La déclaration d'emplacement et de détention de ruches